Présentation

De l'élevage à l'exportation

Notre histoire

L’histoire de FIPSO a démarré en 1965, dans les départements des Hautes-Pyrénées et du Gers lorsque des éleveurs se regroupèrent en Coopérative pour commercialiser leurs animaux, et notamment leurs porcelets. Des bureaux furent installés initialement dans la petite bourgade de Masseube puis à Trie-sur-Baïse, village célèbre à l’époque pour son marché aux porcelets et pour son festival du cri du cochon.
La zone du Piémont Pyrénéen était réputée pour ses élevages « naisseurs », c’est-à-dire comprenant un troupeau de truies qui 1 à 2 fois par an donnaient naissance à des porcelets. Quelques-uns de ces porcelets étaient gardés à la ferme pour y être « engraissés » et abattus l’hiver pour la consommation familiale, mais la majorité était vendue à des marchands qui les cédaient à des éleveurs d’autres régions françaises plutôt spécialisés dans l’engraissement.
Ce métier de naisseur ne permettait pas de vivre correctement, il s’agissait d’ailleurs souvent d’une production secondaire dans la ferme dont la conduite était laissée aux femmes…

Se regrouper dans une Coopérative permettait aux éleveurs de mieux négocier les prix de leurs porcelets vis-à-vis des marchands, mais aussi de fédérer des moyens humains et financiers pour concevoir et développer des bâtiments d’élevage plus performants, permettant ainsi d’engraisser les porcs dans le Sud-Ouest plutôt que de laisser à d’autres la création de valeur ajoutée. À partir des années 1980 la Coopérative FIPSO se développe :

Sur le plan géographique, en intégrant dans son périmètre le département des Pyrénées-Atlantiques, permettant aux éleveurs béarnais et basques de devenir associés-coopérateurs.

En faisant l’acquisition de 2 abattoirs (à Beaumarchés dans le Gers et à Sauveterre-de-Béarn dans les Pyrénées-Atlantiques), de manière à sécuriser les débouchés de ses producteurs. 

Cette étape correspond donc au démarrage de l’implication de FIPSO dans la commercialisation des viandes.

FIPSO devient alors l’une des premières
organisations d’éleveurs en France à investir
dans la production de viandes de qualité

Durant les années 1990, cette activité d’abattage des porcs et de découpe de la viande se développe fortement. C’est l’époque de la mise en place des premiers Cahiers des Charges et de la traçabilité des produits :

Certification de Conformité Produit dès 1993, avec la marque « PORFIN » qui existe toujours aujourd’hui.

IGP Jambon de Bayonne à partir de 1996/1997. 

Développement d’un mode d’élevage alternatif « en plein air », garanti par un Label Rouge. 

Filière d’alimentation des porcs garantie sans OGM (Organismes génétiquement modifiés) en 2000. 

En 2001 sur la commune de Lahontan, FIPSO met en service une nouvelle unité ultra-moderne d’abattage découpe et d’élaboration de viande. Grâce à la poursuite d’une politique d’investissements réguliers et soutenus, cette unité industrielle est restée à la pointe : obtention des agréments sanitaires pour exporter des viandes en Chine et aux Etats-Unis, automatisation des tâches où la pénibilité était trop forte, … etc.

En 2009, FIPSO ELEVAGE fusionne avec une autre Coopérative d’éleveurs de porcs située dans l’Aveyron, pour fédérer les éleveurs des 2 régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, et renforcer ainsi son nom : Filière Porcine du Sud-Ouest.

En 2014, FIPSO met en service à Morlaàs, à côté de Pau, un nouveau site de découpe, destiné à la clientèle régionale des bouchers-charcutiers et adapté aux circuits courts.  Le Groupe est ainsi parfaitement positionné sur ses différents marchés, depuis la clientèle de proximité jusqu’à l’international.

En 2017, FIPSO réalise une extension conséquente de l’unité de Lahontan pour conforter son avance et ses performances. Un système de surgélation et de palettisation robotisé inédit et innovant est mis en service.

En 2020, nouvelle extension et lancement de l’activité de désossage des jambons pour notre filiale de Brive.

Éthique et qualité

Nos valeurs

Son organisation autour d’une Coopérative permet à FIPSO de pleinement développer des politiques de long terme sans être tenu par des impératifs financiers immédiats. C’est ainsi que des valeurs fortes peuvent s’exprimer et être mises en musique :

Développement d’un modèle d’élevages régionaux, en veillant toujours à concilier le respect des hommes et le bien-être des animaux. C’est un bel objectif de travailler à maintenir des agriculteurs et donc de la vie dans nos campagnes du Sud-ouest !

Défense de notre environnement, grâce au respect strict des règlements et des normes dans les élevages. Et dans notre région à faible densité porcine, l’utilisation des céréales locales produites à la ferme et la valorisation du lisier sur les cultures permettent d’aller au-delà et d’optimiser l’équilibre agronomique.

Orientation vers des produits de qualité, pour offrir aux clients le meilleur des traditions gastronomiques régionales tout en garantissant une parfaite qualité sanitaire et bactériologique.

Maintien et développement des emplois dans notre région : l’élevage et l’agro-alimentaire sont des activités heureusement impossibles à délocaliser et constituent de ce fait de vrais atouts pour nos territoires.

En résumé, l’objectif essentiel du Groupe FIPSO est de développer dans le Sud-ouest de la France une filière porcine régionale de qualité, depuis l’élevage jusqu’à l’assiette du consommateur, à taille humaine, dans le respect des animaux et de l’environnement.

Implantation

3 sites industriels

Lahontan (Pyrénées-Atlantiques)

Siège de la société et établissement principal depuis 2001. Le site comprend un abattoir (10 500 porcs / semaine), un atelier de découpe (12000 carcasses / semaine), une unité de congélation et une unité de produits élaborés. Parmi les outils industriels d’abattage-découpe les plus récents de France, le site de Lahontan est certifié International Food Standard (IFS) depuis 2006.

Pau-Morlaas (Pyrénées-Atlantiques)

Atelier de découpe (1000 carcasses / semaine).

Capdenac (Aveyron)

Abattoir pour les élevages situés en Occitanie (2 500 porcs / semaine). Les carcasses sont ensuite transférées à Lahontan pour la découpe.